La presse en parle
Fête de retour
Voyage épilogue
14/03-Montigny
11/03-Chatillon s/ S.
04/03-Antwerpen
27/02-Groninguen
20/02-Berlin
13/02-Prague
06/02-Linz
29/01-Ljubljana
22/01-Senj
15/01-Tivat
08/01-Gjirokaster
01/01-Karpenisi
18/12-Nafpaktos
11/12-Kotronas
04/11-Athenes
27/11-Litochoro
20/11-Nea Peramos
13/11-Istanbul
06/11-Edirne
30/10-Anton
23/10-Bucarest
16/10-Balea Cascada
09/10-Budapest
02/10-Banska B.
25/09-Cracovie
18/09-Vilnius
11/09-Riga
04/09-Tallin
28/08-St Petersbourg
07/08/11-Cap Nord
24/07/11-Helsinki
17/07/11-Vasaa
10/07/11-Mo I Rana
03/07/11-Trondheim
26/06/11-Oslo
19/06/11-Orebro
12/06/11-Norrköping
05/06/11-Lund
30/05/11-Hambourg
22/05/11-Francfort
16/05/11-Augsburg
09/05/11-Tubingen
02/05/11-Zurick
25/04/11-Les Saisies
17/04/11-Montpellier
10/04/11-Andorra
03/04/11-Valencia
27/03/11-San Juan...
20/03/11-Seville
13/03/11-Merida
06/03/11-Covarrubias
27/02/11-Plein selve
Après deux mois passés dans l'immensité scandinave, mes perceptions et mes habitudes ont été altérées, et ce soudain défilement de pays, de capitales et de cultures me demande un nouvel effort d'adaptation.
Je ne sais pas trop comment tourner ma bafouille cette semaine. Je me rend compte qu'il faudrait surtout que je me remette à dessiner. Ces exercices plastiques me protègent un peu du sentiment d'aliénation, voir d'ennui, que l'on ressent à toujours parler de soit.
J'ai atteint je crois un certain point d'équilibre, ou le voyage n'est plus, en soit, le sujet de mes réflexions. Seul compte de stimuler ce perpétuel mouvement, qui enrichi nos vies, voir même: en constitue l'essence, bien au delà de la question du voyage. C'est une vie fleuve. Emportées par son courant, les rencontres, se nouent et se dénouent en brefs tourbillons. Observateur permanent du tournoiement des jours et des nuits, être déséquilibré, grisé, témoin involontaire de sa propre vie, entrainé à une spirale d'abandons, d'espoirs et de joies, infiniment passagère, qui laisse sans tristesse, ni illusion.
La plus importante de mes problématiques actuelle, c'est la gestion du point de rosée, avec l'arrivée des premières fraicheurs nocturnes. Suivant le niveau de ventilation de la tente, elle peut se former, sur le sac de couchage, sous la voute intérieur, ou bien sous la voûte extérieur. Cela reste cependant un spectacle auquel je suis attaché, un de mes petits rituels du matin, ouvrir la tente regarder le soleil se refléter dans la rosée qui se forme sur les herbes hautes, des clairières où j'aime m'installer. J'essaye donc toujours, d'orienter ma tente vers l'est.
Les piqûres de moustiques ne me font plus beaucoup d'effet. Par contre les traces de limaces , elles, sont du plus mauvais effet, lorsqu'elles sont roulées avec la tente.
Je vais au camping de plus en plus souvent, compte tenu de la baisse des prix, et il est rare dorénavant, que je reste plus de deux nuits sans avoir une douche chaude. Dans les grandes villes, je m'arrête dans des « hostels », où je reste en général deux à trois jours. Je prend le temps, alors, de faire des visites, de me promener en villes, d'aller au théâtre, ou de trouver quelques acolytes anonymes pour aller boire un verre.
Je mange simplement, mais à ma faim, et souvent froid, parce que je suis flemmard, n'écoutant que mon organisme: besoin de sucre! Besoin de sel! Besoin de viande! Besoin de fibres! Une moyenne d'une à deux tables par semaine, sert à me remettre les papilles en place.
Les jours ou je pédale, j'ai tendance à partir assez tard, autour de midi, l'histoire de permettre à la tente de sécher. Il est plus efficace pour moi d'être actif avant ma journée de vélo. Je pédale ensuite, tranquillement pendant 5 à 6 heures en prenant le temps de m'arrêter, si il y a lieu. La belle vie quoi!
Tallin, capitale Européenne de la culture 2011. Ici la vie bouillonne!
Des concerts à chaque fenêtres...
Un architecte nomade sort, exalté, d'un théatre de paille, et sympathise avec les comédiens...
Un étudiant turc, fraichement débarqué de la gare, reste prostré dans son lit, tombé amoureux des premiers yeux azuléens qu'il à croisé en descendant du train...
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Un musicien russe, réfugié politique et joueur de mélodica, à décidé d'apprendre le français -«cette langue d'homosexuels»- le jour où il à vu Amélie Poulain pour la vingtième fois. Il pense que le bonheur est une chose que l'on transporte avec soit, mais que si il devait être quelque part, ce serait en France, au milieu d'un champ de vignes...
Un vieille dames du cru, arrête un cycliste sur le bord de la route, pour lui dire qu'il à l'air heureux. Il en profite pour en apprendre davantage sur les champignons qu'elle à dans son panier...
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